A l’attention de Messieurs les saboteurs de l’UMA

J’ai le déshonneur de venir par la présente, solliciter au près de votre haute malveillance, de bien vouloir m’accorder le poste d'UMAlogue, spécialisé dans la guérison des décideurs qui continuent à ignorer les avantages faramineux qui peuvent découler d’une collaboration économique étroite et d’une intégration maghrébine.

En effet suite aux appels de quelques citoyens maghrébins, appelés bloggeurs, à écrire et militer avec leurs claviers pour une union maghrébine et pour rassembler autour de cet appel le maximum de monde, je me suis senti motivé pour le poste, étant donné l’incapacité indéniable de tous ceux à qui revient la décision d’œuvrer dans le sens d’une telle réalisation.
Par ce poste, j’entends soutenir toute initiative et toute idée originale ayant pour but de réanimer la mort diplomatique et l’agonie économique qui règne sur l’UMA, n’étant pas pour une union du genre étatsunienne, je reste très optimiste par rapport au plan économique et social, je sais que cela aiderait à enrayer des problèmes régionaux entiers, redonnant à travers ce genre de collaboration le gout du travail aux chômeurs, le goût de vivre à ceux qui auraient pu trouver en la mort une meilleure issue, une ouverture d’esprit enrayant les tabous qui accablent les arabo-musulmans que nous sommes et de nous permettre d’évoluer en défiant le monde et non en l’apitoyant et le terrorisant.

Fort de l’inexistence d’une quelconque expérience politique à mon actif, j’estime être capable de m’acquitter de la tache que vous me confieriez, étant donné que mon esprit n’est pas encore corrompu par les vices métastasant dans les esprits politiques. Mes connaissances et mes compétences nulles dans le domaine sont susceptibles d’intéresser des incompétents comme vous. Pour ma part, votre structure inutile, et votre réputation entachée et sale répondent tout à fait à mes attentes.

En l’attente d’une réponse, qui surement sera défavorable, de votre part, veuillez agréer Messieurs, l’expression de mon mépris et mon dégout profonds.